Prier avec Elisabeth de la Trinité

Elisabeth de la Trinité

 

13 ElisabethElisabeth Catez vit à la même époque que Thérèse et entre au Carmel de Dijon.
Jeune femme passionnée de Jésus-Christ, elle s’est ouverte avec émerveillementau Mystère de l’habitation de Dieu en elle.
Son programme : Devenir “ Louange de Gloire ”.
L’une de ses prières “ O mon Dieu, Trinité que j’adore ” est connue dans le monde entier.

 

“ Il faut que tu te bâtisses comme moi une petite cellule au-dedans de ton âme; tu penseras que le Bon Dieu est là, et tu y entreras de temps en temps Il me semble que la prière est un repos, un délassement on vient tout simplement à Celui qu’on aime, on se tient près de Lui comme un petit enfant dans les bras de sa mère et on laisse aller son cœur  (L 123 à Françoise de Sourdon, le 19.06.1902)

Et la méditation ? Je te conseille de simplifier tous tes livres, de te remplir un peu moins, tu verras que cela est bien meilleur Prends ton crucifix, regarde, écoute. Tu sais que c’est là notre rendez-vous, et puis ne te trouble pas quand tu es prise comme maintenant et que tu ne peux faire tous tes exercices: on peut prier le Bon Dieu en agissant, il suffit de penser à lui (L 93 à sa sœur , le 12.09.1901)

Il est en nos âmes et tout le temps nous sommes tout près comme Marthe et Marie; tandis que tu vas à l’action, je te garde près de Lui, et puis tu le sais bien, quand on l’aime, les choses extérieures ne peuvent distraire du Maître  (L 183à sa sœur, le 22.11.1903)

A travers tout, parmi tes sollicitudes maternelles, tandis que tu es toute aux petits anges, tu peux te retirer en cette solitude pour te livrer à l’Esprit – Saint afin qu’il te transforme en Dieu. Lorsque Sabeth et Odette sont dans les bras de leur chère maman, je crois qu’elles s’inquiètent peu s’il fait du soleil ou s’il pleut ; imitons les chères petites, vivons dans les bras du bon Dieu avec la même simplicité  (L 239 à sa sœur, le I 3.08.1905)

Quand tu seras distraite par tes nombreux devoirs, je tacherai de compenser, et si tu veux, pour te ramener, à chaque heure quand tu y penseras (si tu oublies, cela ne fait rien), tu entreras au centre de ton âme, là où demeure I ‘Hôte Divin (L 239 à sa sœur, le 13.08.1905)

Pense que ton âme est le temple de Dieu; à tout instant du jour et de la nuit les trois Personnes divines demeurent en toi . Si tu préfères penser que le bon Dieu est près de toi plutôt qu’en toi, suis ton attrait pourvu que tu vives avec Lui . J’espère que tu fais tes trois oraisons de cinq minutes, pense que tu es avec Lui, et agis comme avec un Etre qu’on aime; c’est si simple, pas besoin de belles pensées mais un épanchement du cœur  (L 273 à sa mère, le 27.05.1906)

Adorons-le en esprit, c’est-à-dire ayons le cœur et la pensée fixés en lui, l’esprit plein de sa connaissance par la lumière de la foi. Adorons-le en vérité, c’est-à-dire par nos œuvres, car c’est par les actes surtout que nous sommes vrais ; c’est faire toujours ce qui plaît à Dieu le Père dont nous sommes les enfants. (Le ciel dans la foi CF 33 1906)

Puisque Notre Seigneur demeure en nos âmes, sa prière est à nous, et je voudrais y communier sans cesse, me tenant comme un petit vase à la source, à la fontaine de vie, afin de pouvoir ensuite la communiquer aux âmes, laissant déborder ces flots de charité infinie. (L 191 à l’abbé Chevignard 25.1.1904)

Aimez toujours la prière, chère petite Germaine, et quand je dis la prière, ce n’est pas tant s’imposer quantité de prières vocales à réciter chaque jour, mais c’est cette élévation de l’âme vers Dieu à travers toutes choses qui nous établit avec la Sainte Trinité en une sorte de communion continuelle, tout en faisant tout sous son regard. (L 252 à Germaine de Gemeaux, 26.12.1905)

Il vous aime tant, petite sœur, Il vous veut si à Lui, quelle que soit la voie que vous deviez suivre ici-bas. Oh ! n’est-ce pas que notre âme a besoin d’aller puiser la force dans la prière, surtout dans l’oraison, le cœur à cœur intime où toute l’âme s’écoule en Dieu, tandis que Dieu s’écoule en elle pour la transformer en Lui-même ; c’est ma seule occupation dans ma petite cellule. ( L 278 à Germaine de Gemeaux, 10.06.1906)

Aux heures de défaillance, allez vous réfugier sous la prière de votre Maître ; oui, petite sœur, sur sa Croix Il vous voyait, il priait pour vous et cette prière est éternellement vivante et présente devant son Père ; c’est elle qui vous sauvera de vos misères. Plus vous sentez votre faiblesse, plus votre confiance doit grandir, car c’est à Lui seul que vous vous appuyer. ” (L 324 à Germaine de Gémeaux 10.10.1906)

 

Prière

O Jésus,mon Bien-Aimé,
qu’il est doux de t’aimer,
de t’appartenir,
de t’avoir comme unique Tout !
Que ma vie soit une oraison continuelle,
un long acte d’amour !
Dans le monde,
je t’offre la cellule de mon cœur.
Que ce soit ton petit Béthanie.
Viens t’y reposer,
je t’aime tant.
N 15

 

Orientation

Que nous soyons en prière ou en pleine activité,
restons unis à Celui
qui habite au plus intime de nous-mêmes.

 

Ce contenu a été publié dans Prier avec un Saint du Carmel, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.