Prêtres et laïcs au 18e

Les prêtres et les laïcs au 18ème siècle

Le Père Jean Dubois, soucieux de donner à ses confrères un soutien spirituel, recevra dans le Tiers ordre un nombre important de prêtres du Diocèse d’Avranches.

L’abbé Gabriel de la Robichonière s’intéresse à l’œuvre des écoles et des séminaires pour favoriser les petits et les malheureux.

Séminaire de la GarlièreEn 1717, il fonde le séminaire de la Garlière sous le nom de : «Maison Notre Dame du bon refuge de Basse Garlière» et pourvoit à son entretien. Le séminaire servira en même temps de résidence pour les missionnaires diocésains et d’asile pour les pauvres âgés et abandonnés.

Dans la première moitié du 19ème Siècle, le Tiers Ordre compte environ 250 frères : Dans le diocèse d’Avranches :  Doyens, curés, vicaires; Professeurs de séminaires, aumôniers; Chanoines de la Cathédrale; Chapelains de l’Hôpital, du couvent des Bénédictines; Régents des collèges; une dizaine d’ecclésiastiques des diocèses de Coutances, Séez et Bayeux. Un certain nombre de frères laïcs.

La Révolution va toucher de plein fouet le Tiers Ordre tout entier.

En 1805, une lettre de l’évêque restaure le Tiers Ordre et Monsieur Lesplu-Dupré, curé de la Paroisse Saint Gervais d’Avranches devient le premier Supérieur.

En 1855, le Tiers Ordre compte encore des frères. Il semble que le recrutement s’arrête au milieu du Siècle.

Aujourd’hui, des fraternités de laïcs et prêtres vivent de la spiritualité du Carmel, en lien avec la Congrégation.